۲۷ مهر ۱۴۰۳ |۱۴ ربیع‌الثانی ۱۴۴۶ | Oct 18, 2024
Code d'info: 360235
18 juillet 2024 - 15:00
امام سجاد علیه السلام

Hawzah/Sa plus grande tâche était d’éclairer la postérité sur l’événement de Karbala. La dénonciation des crimes de Yazid et des Bani Umayyah fut l’une des tâches de sa vie. Dans ses discours et allocutions, il expliquait au public le rôle et la mission que Dieu avait confiés aux membres de la maison du Messager de Dieu – Ahl-ul-Bayt – et leur droit légitime à guider les musulmans.

(A.P.Hawzah) -L’imam Ali bin al-Hussein -paix à son âme- bin Ali ibn abi Taleb (également appelé imam Zain-ul-Abidin ou imam Sajjad) était le fils aîné de l’imam Hussein -paix à son âme-. Sa mère était la princesse perse Bibi Shahr Banu, fille du roi Yazdegard II. Il est né le 5 Shaban, 38 ans après la hijra à Médine.

Lorsque l’imam Hussein -paix à son âme- quitta Médine pour l’Irak 60 ans après la hijra, l’imam Zain-ul-Abidin -paix à son âme- était présent, mais il ne participa pas au combat. Il était gravement malade dans son lit. A Karbala, les membres de sa famille ont été massacrés et il n’a rien pu faire. Son père lui confia la tâche de rester avec les femmes de la famille du Prophète et de les accompagner partout. Après la mort de l’imam Husayn -paix sur lui-, son fils Zain-ul-Abidin -paix sur lui- fut désigné par Allah comme nouvel imam à l’âge de 20 ans. Sa plus grande tâche était d’éclairer la postérité sur l’événement de Karbala. La dénonciation des crimes de Yazid et des Bani Umayyah fut l’une des tâches de sa vie. Dans ses discours et allocutions, il expliquait au public le rôle et la mission que Dieu avait confiés aux membres de la maison du Messager de Dieu – Ahl-ul-Bayt – et leur droit légitime à guider les musulmans. Après la tragédie de Karbala, lui et les autres survivants furent faits prisonniers. L’armée de Yazid les enchaîna les uns aux autres et les fit marcher sur des centaines de kilomètres à travers le désert en feu.

L’imam Zain-ul-Abidin (que la paix soit avec lui) a dû parcourir plus de 750 kilomètres. Pour cela, il devait soit monté sur un chameau, soit marcher dans le sable brûlant du désert. Les autres prisonniers de guerre, qui étaient des femmes et des enfants, ont également été torturés. Les soldats de Yazid ont pris le hijab des filles de l’imam Ali -paix à son âme- et les ont traitées comme du bétail. Quelqu’un de l’armée criait sans cesse : “Ce sont celles qui ont désobéi au souverain musulman Yazid”. Les prisonniers devaient d’abord marcher vers Kufa chez Ibn Ziyad et plus tard vers Sham (Damas) chez Yazid. Le gouverneur de Yazid à Kufa était Ibn Ziyad. Il était connu pour sa haine envers l’imam Ali -paix à son âme- et ses descendants. Ibn Ziyad voulait tuer l’imam Zain-ul-Abidin -paix à son âme-, mais Sayyida Zainab -paix à son âme- embrassa l’imam et lui dit : “Vous devez d’abord me tuer”. L’imam Zain-ul-Abidin -paix sur lui- dit : “Me menaces-tu de tuer Ibn Ziyad ? Ne sais-tu pas que le fait d’être tué est une tradition chez nous et que le martyre est une grâce d’Allah” ?

Ibn Ziyad aurait bien voulu décapiter tous les prisonniers, mais Yazid lui ordonna d’envoyer les prisonniers à Damas. À Damas, ils étaient envoyés d’un bazar à l’autre, puis enfermés dans des prisons. Régulièrement, Yazid faisait venir l’imam Zain-ul-Abidin -paix à son âme- pour l’humilier publiquement. Un jour, Yazid demanda à l’un de ses employés d’insulter l’Imam Ali -paix à son âme- et sa descendance depuis le minbar (chaire).

Lorsque le conférencier eut terminé, l’Imam Zain-ul-Abidin -paix à son âme- se tourna vers lui et lui dit : “Honte à toi, mauvais orateur ! Par tes paroles, tu as offensé Allah”. Après cela, l’imam voulut monter en chaire, mais Yazid refusa sa demande. Les gens de Syrie rassemblés, réclamèrent l’imam. Yazid a finalement cédé et a laissé l’imam faire un discours. L’imam Zain-ul-Abidin -paix sur lui- dit : “[…] Oh vous, auditeurs ! Allah nous (Ahl-ul-Bayt -paix sur eux-) a donné six choses que personne n’a à part nous. Il nous a donné la sagesse spéciale, la patience, la dignité, la force d’évocation, la bravoure et le respect. Il nous a donné ces avantages spéciaux parce que nous appartenons à la famille des prophètes. Nous avons Hamza et Jaafar. Nous avons Asadullah (le lion d’Allah, l’imam Ali). Les leaders de la jeunesse au Paradis (Imam Hassan et Imam Hussein -paix à eux-) font partie de nous. Ceux qui me provoquent me connaissent. Ceux qui ne me connaissent pas savent que je suis le fils de la Mecque et de Mina. Je suis le fils de Zamzam et de Safa. Je suis le fils de celui qui a donné la zakat aux pauvres. Je suis le fils de ceux qui ont accompli le hajj. Je suis le fils de celui qui, lors de son voyage nocturne, fut porté de la Maison d’Allah à la mosquée Al-Aqsa, puis entreprit l’ascension (miraj). […].”

En raison de la pression publique, Yazid a dû libérer l’imam et le reste des prisonniers. Après sa captivité, il retourna à Médine où il vécut – contraint et forcé- en silence […], occupé à adorer Dieu et à instruire les musulmans sincères. On lui donna différents noms, tels que Zain-ul-Abidin -la paix sur lui- (le meilleur serviteur de Dieu), al-Sajjad (celui qui se prosterne), Thu al-Safanat (safanat = marque sur le front laissée par la prosternation), Al-Baka’a (celui qui pleure) ou al-Abed (le serviteur de Dieu).

Il est fait mention de l’imam Sajjad (que la paix soit avec lui) : Chaque fois qu’il voulait se laver pour la prière, son visage se couvrait de bleus. On l’interrogea à ce sujet et il répondit : “Ne savez-vous pas devant qui je vais me tenir ?” Un jour, il était à l’extérieur de sa maison et un homme s’est approché de lui. Il se mit à insulter l’imam. Les partisans de l’imam Sajjad se levèrent immédiatement et voulurent déchirer l’homme en morceaux. Mais l’imam dit : “Attendez, ne bougez pas”. Il s’approcha de cet homme et lui dit : “Qu’as-tu entendu dire de nous de cette façon ? As-tu un souhait que nous pouvons réaliser” ? L’homme eut honte devant l’imam Zain-ul-Abidin -paix à son âme-. Il demanda pardon et on l’entendit dès lors, jusqu’à la fin de sa vie, répéter sans cesse : “Je suis témoin que tu es le fils du Prophète” !

L’imam Sajjad -paix sur lui- parcourait les rues la nuit et distribuait du pain aux pauvres. Ce n’est qu’après sa mort que les gens ont compris que c’était l’imam Zain-ul-Abidin -paix à son âme- qui leur apportait le pain. Pendant les 35 années qu’il passa à Médine, il parvint à enseigner à un grand nombre d’élèves les connaissances que l’islam transmettait. Cependant, en raison des contraintes politiques dans lesquelles il se trouvait, son enseignement se faisait plus ou moins en secret ou de manière indirecte.

Le gouvernement avait interdit à l’imam Sajjad de prononcer des discours publics. Il contournait cette restriction en éclairant et en guidant les gens par la prière. Il expliqua clairement le tort indescriptible que les Bani Umayyah avaient fait à son père et provoqua, par ses paroles qui allaient droit au cœur, une tempête de regrets, de remords et de sympathie pour Ahl-ul-Bayt – paix avec eux – parmi la population.

Ses duas (prières) magnifiques et riches en contenu, qu’il récitait de sa voix mélodieuse, contiennent une explication complète de l’islam et de ses enseignements. Un grand nombre de ses prières sont consignées dans le livre “Sahifa-e-Kamila”.

Il existe deux récits sur la date du martyre de l'Imam Sajjad (as), y compris 12 Mouharram et 25 Mouharram. L’imam Sajjad a été empoisonné par le calife Walid ibn Abdul Malik le 12 Muharram et selon un récit, le 25 Muharram en l’an 95 après l’hijra. Il a été enterré à Médine aux côtés de l’imam Hassan dans le cimetière Janatul Baqi.

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